La petite Marie-Jeanne

La petite Marie-Jeanne Gaboriault décédée en 1925 à l'âge de 5 ans, avait de son vivant le don de trouver et déplacer les objets perdus. Même aujourd'hui, les personnes qui l'invoque retrouve miraculeusement leurs objets perdus.

 

 

BIOGRAPHIE

DE

MARIE-JEANNE GABORIAULT

 

 

Montréal, le 1er mai 1983.

 

 

PETITE BIOGRAPHIE de ma sœur MARIE-JEANNE née le 12 septembre 1920 et décédée le 1er octobre 1925.

 

     Comme elle était très malade M. le Curé Ecrément lui a permis de faire sa première communion à 4 ans et 11 mois.

     Marie-Jeanne est le neuvième enfant de la famille d’Albert Gaboriault et d’Alma Dalpé

     Voici le prénom des enfants de la famille par ordre de naissance :

     Louis né le 14 juin 1908, décédé le 19 mars 1909.

     Victor né le 03 sept. 1909, décédé le 26 mars 1952.

     Georges né le 12 juin 1911, décédé le 20 janvier 1983.

     Wilfrid né le 07 avril 1913.

     Oscar né le 12 nov. 1914, décédé le 06 oct. 1979.

Jumelles;

     Thérèse née le 13 nov. 1916.

     Lucille née le 13 nov. 1916, décédé le 13 déc. 1917.

     Paul-Emile né le 29 janv. 1919. décédé le 26 oct. 1919.

     Marie-Jeanne née le 12 sept. 1920, décédée le 1er oct. 1925.

Jumelle-jumeau;

     Jean-Paul né le 27 juin 1923, décédé le 29 juin 1923.

     Marie-Paule née le 27 juin 1923, décédé le 28 mars 1924.

     Jean-Jacques né le 10 mars 1925.

Jumeaux;

     Louis né le 27 juin 1927.

     Viateur né le 27 juin 1927.

     Jeanne née le 03 avril 1931.

 

Marie-Jeanne est la neuvième de la famille.  C’est une enfant débordante de santé.  Vers trois ans et demi elle a eu la scarlatine à cause d’un élève du nom de Georges Charron qui est revenu à l’école avant la fin du danger de contagion.

     Plusieurs enfants de la famille ont souffert de cette maladie.

Maman a perdu deux de ses filles à cause de cette maladie;  Marie-Jeanne à cinq ans et Marie-Paule à 9 mois.

     À la suite de la scarlatine, Marie-Jeanne a eu une lésion au cœur.  Donc maman savait qu’elle perdrait sa belle Marie-Jeanne dans quelques mois.  C’est l’urémie qui l’a emportée.  À sa mort Marie-Jeanne était très très enflée et plus grande qu’une enfant de son âge. 

     J’avais huit ans et onze mois lors de son décès et elle était presque aussi grande que moi.  J’ai des photos pour confirmer ce que j’avance.  Pendant sa longue maladie Marie-Jeanne a beaucoup mûri.  Elle a rêvé deux fois à Jésus qui lui a promis la date approximative de sa mort.  Maman l’a dit à ses amies afin qu’elles puissent constater la véracité de cette prémonition.  Et cela s’est avéré vrai. 

     Pendant sa maladie Marie-Jeanne parlait facilement de sa mort prochaine.  Elle avait hâte d’aller voir Jésus.  M. le Curé Ecrément venait voir Marie-Jeanne à la maison.  Comme il la savait très malade, il l’a questionnée sur la religion.  Comme Marie-Jeanne a bien répondu à ses questions il lui a dit :  ¨Mon bel ange tu vas faire ta première communion¨.  Maman a passé la nuit à faire des roses blanches qu’elle a parfumées d’un parfum de rose.  Les fleurs était si bien réussies que M. le Curé croyait que c’était des roses naturelles.

Marie-Jeanne a demandé à maman de lui mettre une robe blanche et un voile blanc comme à une première communiante de l’époque.  C’était le voile de première communion de maman vers 1899 et aussi le mien vers 1923.  Maman m’a donné les morceaux de ce vieux voile quelques années avant son décès en 1965.  En me le donnant elle m’a dit :  ¨Thérèse tu es mieux de le prendre en souvenir de ta petite sœur¨.  Et depuis j’ai fait beaucoup de reliques avec ce voile.

     Sur le carton j’écris :

     VOILE DE PREMIÈRE COMMUNION DE MA SŒUR MARIE-JEANNE

     DÉCÉDÉE EN 1925 A L’ÂGE DE CINQ ANS.

Sr Thérèse Gaboriault

 

     La petite Marie-Jeanne est connue par beaucoup de personnes qui obtiennent de nombreuses faveurs par son intercession.  Son charisme spécial est de faire trouver des objets perdus.  Durant sa courte vie elle trouvait tout.  Une fois tante Ludivine lui a demandé de chercher sa bague de fiançailles avec elle.  Ensemble elles ont cherché dans les fleurs durant quatre heures, dans une haie du parterre de ma tante.  Et c’est Marie-Jeanne qui l’a trouvée.  Une autre fois la petite était couchée dans le lit de maman dans les derniers mois de sa maladie.  Maman cherchait sa pompe à lait car Jean-Jacques qui était malade ne pouvait boire au sein.  ¨Maman, dit Marie-Jeanne. Regarde dans tel tiroir, c’est là que tu l’as mise¨.  Maman a dit à Marie-Jeanne :  ¨Qu’est-ce que je vais faire quand tu seras au ciel pour trouver ce que je cherche ?¨ ¨Tu me demanderas, et si Jésus veut, il vous fera trouver¨.

     C’est depuis son départ que nous invoquons Marie-Jeanne pour trouver les objets perdus.  Elle fait parfois de vrais miracles.  Beaucoup de mes compagnes religieuses l’Invoquent avec confiance.  Ces religieuses la font connaître à leur famille et c’est ainsi que dans une grande partie de la Province de Québec Marie-Jeanne est connue presqu’à l’égal de saint Antoine.  Invoquez-la avec confiance et vous m’en donnerez des nouvelles.  Elles nous obtient beaucoup d’autres faveurs de toute sortes.

     Je remercie le Seigneur de nous avoir donné une sœur si puissante au ciel.  Un jour maman a dit à Marie-Jeanne :  ¨Maman est jeune, elle peut avoir d’autres enfants.  Tu vas mourir et tu ne connaîtras pas tes petits frères et sœurs¨.  Et Marie-Jeanne de répondre :  ¨Je regarderai sur terre et je les verrai.¨ Quelques semaines après sa mort, j’ai fait un très beau rêve.  J’avais alors tout près de neuf ans.  Le firmament était entrouvert et Marie-Jeanne me regardait.  J’étais assise sur le perron d’en arrière.  Quand maman prenait Marie-Jeanne pour la reposer du lit elle lui sautait au cou et lui donnait un baiser.  Maman lui dit :  ¨Pourquoi m’embrasses-tu si souvent?¨ et Marie-Jeanne de lui répondre;  ¨Mets mes becs dans ta sacoche et moi je vais les mettre dans un sac.  (la petite n’avait pas encore de bourse)  Quand tu t’ennuieras de moi tu prendras un bec dans ta sacoche et moi je prendrai un bec dans mon sac brun.¨

     Un jour tante Ludivine demande à Marie-Jeanne si elle avait hâte que son cœur ne batte plus si fort.  La petite a fait cette réflexion à maman;  ¨Ma tante ne sait pas que je vais être morte quand mon cœur ne battra plus.¨ Une fois que ma tante Ludivine gardait Marie-Jeanne, maman était allée chercher ses remèdes à Saint-Lambert, une mouche qui était entrée par mégarde dans la chambre se pose sur la figure de la petite malade.  ¨Pourquoi n’envoies-tu pas la mouche ?¨ lui demande ma tante Ludivine.  ¨C’est pour convertir les pécheurs¨ de répondre Marie-Jeanne.

     Si Marie-Jeanne avait vécu elle aurait peut-être été vaniteuse.  Un jour elle se regarde dans un miroir avec maman.  ¨Laquelle des deux est la plus belle ?¨ demanda-t-elle.  Maman a trouvé cela très drôle de la part d’une enfant de quatre ans.  Maman avait alors trente-sept ans.

     Une autre fois Marie-Jeanne a voulu se marier avec Jean-Jacques qui n’avait alors que six mois.  Maman lui a prêté son alliance et le mariage fut conclu dans l’intimité.  Jeu d’enfant me direz-vous, mais je crois que, comme ma patronne la petite Thérèse de l’Enfant Jésus, elle avait ou elle voulait toutes les vocations.  Un jour, elle dit a maman :   ‘Quand je serai grande, je vais faire une grosse Sœur Supérieure.’  Durant les courtes années de sa vie terrestre elle n’avait connu que des grosses sœurs Supérieures a Saint-Maxime.  ‘Et Thérèse qu’est-ce qu’elle va faire ?’  demande maman.  ‘Une petite sœur de rien’ de répondre Marie-Jeanne.  Et elle ne s’est pas trompée, encore une fois de plus…ah! ah! ah!

     Quelques jours après sa première communion, à quatre ans et onze mois, Marie-Jeanne veut apprendre le beau cantique de l’ange et de l’âme afin de pouvoir le chanter aux anges du ciel.  Voici les paroles de ce cantique que maman m’avait copiées sur ma demande : 

     Ville Lemoyne, 28 avril 1956

     Chère Thérèse,

J’ai copié le cantique demandé.

 

CANTIQUE : L’ANGE ET L’ÂME

 

-1-

 

Un chérubin dit un jour à mon âme

Si tu savais la gloire de mon ciel

Si tu voyais un des rayons de flamme

Que sur mon front projette l’Éternel.

 

Je répondis à l’archange céleste

Toi qui vois Dieu plus brillant que le jour

D’un Dieu caché dans un autel modeste

Sais-tu l’amour ?  ( 3 fois )

L’ange reprit sais-tu ma joie immense

De contempler en face un Dieu si beau

Le ciel pour moi tous les jours recommence

Et tous les jours mon bonheur est nouveau

 

Je répondis sais-tu ce qu’est l’hostie

Toi dont le cœur ne s’est point égaré

Près d’un Dieu bon, près de l’Eucharistie

As-tu pleuré ? ( 3 fois )

 

Le chérubin voulut parler encore

Sais-tu, dit-il, mon aliment divin

Servir, aimer ce grand Dieu que j’adore

M’unir à lui, voilà mon seul festin

 

Je répondis au lumineux archange

Tu te nourris de la Divinité

Mais l’humble pain que j’adore et je mange

L’as-tu goûté ? ( 3 fois )

 

REFRAIN :

 

Enfants tous deux de la sainte patrie

Louons ensemble un Dieu si bon pour nous

( A moi le ciel )  ( A moi l’Eucharistie )

( A moi le ciel )  ( A moi l’Eucharistie )

 

ensemble à 2 voix :

 

Notre partage à tous deux est  bien doux

Notre partage à tous deux est bien doux

 

Ville Lemoyne, 28 avril 1956

A.D. Gaboriault

     ¨Pourquoi veux-tu tant apprendre ce cantique ? ¨ lui demande maman.  ¨Moi j’ai mangé Jésus.  Jamais l’ange ne mangera Jésus ¨  de lui répondre Marie-Jeanne.

     Un jour M. le curé Anatole Ecrément se promenait et il s’arrête devant le perron de la maison paternelle ou Marie-Jeanne était assise avec moi.  Il commence à chanter une chanson ¨ Mon bel ange…¨  ¨Maman, M. le curé ne sait même pas chanter son –saecula saeculorum- et il essaie de me chanter une chanson ¨.

     C’est vrai que ce bon curé chantait faux.  Probablement que l’enfant avait entendu une remarque dans ce sens de la part de papa qui était au chœur de chant de la paroisse.  Un petit fait au sujet de ce chœur de chant : un certain dimanche après les vêpres M. le Curé Ecrément demande à papa : ¨Qui chantait les psaumes avec vous ? ¨   ¨Personne, j’étais seul et pour alterner je changais ma voix. ¨

     Plus ça allait, plus la maladie faisait ses ravages.  L’enfant ne pouvait plus manger normalement.  Son médecin traitant qui voyait que la fin approchait a suggéré à maman de donner à Marie-Jeanne tout ce qu’elle avait le goût de manger.  Je me souviens qu’elle aimait le raisin vert et les bonbons clairs.  Une fois je suis allée chercher des bonbons à Saint-Lambert.  J’ai fait quelques magasins avant d’en trouver.  Je ne vous cacherai pas que j’en ai mangé quelques-uns le long du chemin de retour.  J’étais fatiguée de ma longue marche et après tout je n’avais que huit ans…

     Avant que Marie-Jeanne soit malade, je m’amusais avec elle.  C’était ma compagne d’enfance.  Un jour maman nous avait mis nos belles robes du dimanche et nous avait donné chacune un mouchoir bien repassé.  Nous avons trempé nos petits mouchoirs dans une cuve sur  la galerie de tante Ludivine.  Que faire pour réparer notre bévue ?  Tenir chacune notre mouchoir avec nos petites mains et nous promener afin de les faire sécher.  Je garde un très bon souvenir de ma compagne d’enfance.  Moi qui avait perdu ma jumelle identique à treize mois et treize jours, enfin j’avais une petite sœur que j’aimais beaucoup.  Encore une fois, celle-ci s’est envolée au beau Paradis bleu.  Je fais parfois cette réflexion :  ¨J’aurais aimé cela conserver Marie-Jeanne comme compagne de jeu, mais présentement ou elle est, elle nous est plus utile par les nombreuses faveurs qu’elle obtient à la famille et à toutes les personnes qui l’invoquent avec confiance. ¨

     Quelques semaines avant sa mort elle avait demandé à maman de lui montrer sa toilette de morte.  Elle parlait de sa mort avec joie.  Jésus ne lui avait-il pas dit deux fois en rêve qu’il viendrait la chercher.

     Avant de mourir Marie-Jeanne a lancé un cri :  ¨Vic, Vic…¨ Victor était son parrain et était dans sa chambre au deuxième.  Elle désirait voir son grand frère avant son départ.  Un jour maman parlait de son aîné comme ¨son homme ¨.  Et Marie-Jeanne de lui répliquer :  ¨Maman, tu en as un homme toi et c’est papa.¨  Maman a trouvé drôle cette répartie d’enfant.

     En ce 1er  octobre 1925, notre chère Marie-Jeanne nous a laissés pour un monde meilleur.  Enfin elle avait fini de souffrir.  Quelques minutes après sa mort sa figure était devenue souriante.  Elle a été exposée sur les planches dans l’entrée de la maison, face à l’escalier qui conduisait aux chambres d’en haut.  Ce n’est que le jour des funérailles qu’on l’a mise dans sa tombe blanche.  Je me souviens très bien du corbillard blanc, des deux chevaux blancs et de la tombe blanche qui emportait en terre cette petite âme prédestinée.  C’est certain que la maladie l’avait murie prématurément et que toute la famille garde un très bon souvenir de cette enfant choyée de Dieu.  La cérémonie des anges a eu lieu en l’église de Longueuil.  ( peut-être une autre cérémonie des anges à St-Maxime avant ? )  Marie-Jeanne, comme les autres enfants de la famille morts en bas âge, dort son dernier sommeil au cimetière de Longueuil, à l’exception de Louis l’aîné qui est décédé à St-Henri. 

     Un seul manquait à la cérémonie des anges :  Georges que la religieuse, son professeur, avait envoyé en retard.  Il a eu bien de la peine de cela. 

     Quand six ans plus tard, le trois avril 1931, naissait la petite dernière, maman se demandait :  ¨Comment va-t-on l’appeler ?  ¨ Et Georges de dire à maman :  ¨Ça fait six ans que vous parlez de Marie-Jeanne, appelez-la donc Jeanne.¨ Et voilà pourquoi ce beau prénom a été conservé dans la famille Gaboriault. 

     Marie-Jeanne était la neuvième enfant et nous fait penser aux neuf chœurs des anges.  Jeanne qui est la quinzième nous rappelle les quinze mystères du rosaire.  Et Georges qui a fait revivre ce beau prénom de Jeanne est le troisième et ça nous fait penser à la Trinité. 

     Et pour terminer je vais copier un cantique sur l’air de :  ¨C’est le grand jour ¨ composé par Sœur Louis du Saint-Sacrement, supre qui a pour nom de plume : ( Fleurette Després ).

 

1-.  Je viens te voir, Marie-Jeanne chérie

Dans un envol vers le firmamant bleu

Petite enfant jouissant dans la Patrie

Avec les anges et tous les bienheureux

 

2-.  Mil neuf cent vingt, dans le mois du rosaire,

Nous arriva un cadeau précieux.

Une fillette à la famille chère,

Qui savait rendre tout le monde heureux.

 

3-.  Avec Jésus, ton divin petit frère,

Oui, tu faisais bien des propositions.

Vers les enfants te pencher sur la terre,

Voir frères et sœurs, du ciel les nouveaux dons.

 

 

 4-.  Monsieur le Curé dit :  ¨Ah! oui communie,

Tu es bien prête, chère enfant de quatre ans. ¨

Toute la nuit des roses sont fleuries,

Des mains habiles de notre maman.

 

5-.  Quand du grand jour, oui se leva l’aurore,

Tu revêtis robe et voile tout blancs.

¨ Du chrérubin ¨ le beau cantique encore…

Le chantes-tu aux anges bien souvent ?

 

6-.  Jésus te dit, ô notre petit ange,

A quel moment il viendrait te chercher.

Là haut, là haut avec tous les archanges,

Pour louer Dieu et ses gloires chanter.

 

7-.  Et tu partis dans une tombe blanche,

Le corbillard était immaculé.

A Saint-Maxime on chante les louanges,

Puis à Longueuil, pour notre ange envolé.

 

8-.  Pense souvent à ta famille chère,

Regarde-nous des fenêtres du ciel.

Bénis tes sœurs, tes frères et père et mère,

Réponds toujours, toujours à notre appel.

 

9-.  Quand sonnera pour nous l’heure dernière,

Viens nous chercher en costume tout blanc.

Fais-nous trouver le chemin de lumière,

Introduis-nous au ciel étincelant.

 

SPÉCIAL A JEANNE

 

10-.  Et pour ta sœur portant ton nom sur terre,

Prodigue donc tes baisers, ton amour.

Viens souvent voir, oui, cette sœur bien chère,

O Marie-Jeanne, secours Jeanne, toujours.

 

Fleurette Després

Sœur M. Louis-du-St-Sacrement, supérieure

 

Cette petite biographie a été écrite par Thérèse Gaboriault sœur de Marie-Jeanne et religieuse des St-Noms de Jésus et de Marie, sœur Marie-Denise-des-Anges.   (avril 1983).  Copié par mon frère Viateur C.S.V.  à Rigaud.  ( mai 1983 ).

 

 

 

 

  Née le 12 septembre 1920

Décédée le 1er octobre 1925

Première communion à 4 ans et 11 mois.